Interview du Docteur Fredson RAZANABOLA, lauréat du prix dévaluation 2004 du GECO :
Comment avez-vous connu le prix du GECO ?
« Tout simplement en « surfant » sur le site web de la Sofcot. Je cherchais des formations ou des bourses d’échanges à l’étranger pour jeunes chirurgiens. J’ai vu donc l’annonce du prix du GECO et je me suis rendu compte que mon sujet de DEA (« Evaluation du risque fracturaire des vertèbres métastatiques par modélisation éléments finis « ), soutenu à l’ensam en 2003 cadrait parfaitement avec ce qui était demandé pour le prix 2004. »
Quel a été pour vous le parcours jusqu’à la remise du prix ?
« J’ai contacté le Dr Philippe pour lui demander si je pouvais soumettre mon travail au CEAH, en vue de concourir au prix du Geco 2004. Le sujet lui paraissait très intéressant mais on était très près de la clôture de candidature. Il m’a laissé un message au secrétariat de mon service à Bordeaux, pour me demander d’envoyer par chronopost, deux exemplaires de mon mémoire écrit pour le soumettre aux membres du Jury. Ensuite, mon travail a été retenu parmi les trois candidats finaux. J’ai alors reçu une invitation gratuite au congrès élargi du Geco aux Arcs en janvier pour présenter ce travail sous forme de communication scientifique d’une dizaine de minutes devant le jury et les congressistes. Puis la salle et les membres du jury ont voté à l’unanimité pour moi… »
Comment avez-vous vécu la remise du prix, et quels bénéfices en avez-vous tirés ?
« D’abord le trac, car j’ai présenté en dernier, après mes deux autres collègues, du fait de l’ordre alphabétique respecté. La présentation en elle-même ne me posait pas trop de problème car je connaissais mon sujet. Enfin la satisfaction d’une part d’avoir reçu la reconnaissance de ce travail par mes aînés et maîtres orthopédistes, ainsi que par mes deux autres » concurrents « , que je salue amicalement au passage ; d’autre part, et c’est ma plus belle satisfaction, je suis heureux d’avoir reçu ce prix des mains du Professeur Puget qui fût mon chirurgien personnel quand je me suis fait une grave fracture ouverte de la jambe en 2è année de Médecine à Toulouse.
Les bénéfices sont nombreux : le chèque de 2004 euros (sourire), le séjour d’une semaine en pension complète offert deux ans de suite aux arcs et plus sérieusement la publication prochaine de l’article dans une revue internationale, le fait d’être membre du prochain jury et puis la découverte de ce Groupe sympathique, convivial et non moins sérieux du GECO. »
Quel effet cela fait-il de passer de l’autre coté de la barrière en étant membre du jury ?
« D’abord je suis fier et honoré de faire parti du membre du Jury. Mais je dois rester humble et savoir rester à ma place au moment de donner mon avis vis-à-vis des candidats que j’aurai à noter. Ensuite, j’espère pouvoir m’impliquer davantage dans la vie scientifique et communautaire du groupe et de ses sous groupes (en particulier Pro Biomateria, GRAAL et surtout VENUS) à l’avenir. »
