Interview du Docteur Alice FASSIER, lauréate du prix du GECO 2003 :
Comment avez-vous connu le prix du GECO ?
« J’ai connu le GECO en janvier 2001 sur l’invitation de la Société Orthopédique Rochelaise à laquelle j’appartiens. J’avais alors beaucoup apprécié la proximité et la facilité d’abord de mes Confrères, tant dans le travail que dans les activités sportives. J’ai également pu assister au prix d’évaluation du GECO. J’avais été agréablement surprise qu’un jeune orthopédiste puisse être récompensé pour le sérieux de son travail. Comme j’avais déjà reçu le prix de la meilleure thèse de la Société Orthopédique de l’Ouest, j’ai alors pensé que le travail de recherche effectué lors de ma thèse pouvait être digne d’intéresser le Jury. Ayant très envie de revenir aux Arcs, ma motivation était donc double ! »
Quel a été pour vous le parcours jusqu’à la remise du prix ?
« Le prix que j’ai reçu du GECO n’a été possible que par le long travail qui l’a précédé. Le recueil prospectif des données a réclamé des efforts d’assiduité et de patience avant de pouvoir passer à la rédaction. Ce parcours a été dirigé attentivement par mon directeur de thèse, Louis-Etienne GAYET, et par mon manager personnel, en l’occurrence mon mari ! »
Comment avez-vous vécu la remise du prix, et quels bénéfices en avez-vous tirés ?
« Le trac de la présentation publique a été moins fort que lors de ma première communication à la S.O.O. car je me sentais plus à l’aise dans mon propos. Une autre des présentations de mes collègues m’a beaucoup intéressée, ce qui a augmenté le suspense… J’ai été d’autant plus heureuse de remporter les suffrages du public puis du Jury. La remise de prix a été pour moi un moment très heureux de ma vie professionnelle. Il est sincèrement agréable d’être félicité par ses Confrères, et les subsides offerts ont rapidement trouvé leur emploi : j’ai pu ainsi m’équiper d’un ordinateur portable performant avant de partir pour un an au Canada, en tant que Fellow au département de chirurgie orthopédique de l’Université McGill. »
Quel effet cela fait-il de passer de l’autre coté de la barrière en étant membre du jury ?
« Je ne pourrais répondre à cette question qu’en voyant arriver sur mon bureau l’ensemble des travaux à étudier, que je lirai avec attention… J’encourage et souhaite bonne chance aux futurs candidats ! »
